Facebook, pour quoi faire ?
Cet article décrit la diversité des comportements sur Facebook. À partir d’une enquête quantitative portant sur les données extraites de 15 145 comptes Facebook, il propose une interprétation morphologique et structurale des modalités d’expression et d’interaction sur le réseau socio-numérique. Six configurations sont identifiées à partir des différentes activités que la plateforme offre aux utilisateurs : une classe de non-actifs, deux classes dominées par la conversation (en groupe, ou distribuée sur la page des amis) et trois classes d’utilisateurs qui privilégient l’expression sur leur propre page (égocentrés, égovisibles, partageurs). En croisant ces données d’activité avec des indicateurs socio-démographiques ou structurels, on saisit l’influence capitale de l’âge, du sexe ou de la structure du réseau amical sur ces configurations. On observe ainsi une forte sensibilité du réseau en fonction de l’âge de l’utilisateur et une spécialisation d’un sous-réseau de commentateurs réguliers chez les utilisateurs les plus actifs de Facebook.
Mots-clés
- activité en ligne
- réseaux sociaux en ligne
- analyse de traces
- Digital methods